Découvrez grâce à ce parcours en 10 étapes (2h), à travers l’application mobile, l’histoire de la fin de la Bataille de Normandie et la Libération des communes du territoire d’Argentan par les troupes américaines.
En dehors du parcours de la Libération et du Mémorial de Montormel, qu’il faut visiter pour appréhender les événements, d’autres témoignages ponctuent le territoire. Un circuit voiture nommé « Août 44 », vous permet d’en découvrir quelques-uns.
En direction de Falaise, le belvédère a été implanté à l’endroit où le Major Currie de la 4e DB canadienne a dirigé les combats en août 44 sur le village. Pupitres explicatifs sur place et joli panorama.
Sur la place de la mairie, on peut voir le buste de l’abbé Launay, et en face la cour de la capitulation où 800 soldats allemands déposèrent les armes le 21 août. La stèle commémorative lui rend hommage. Sur la place du village, la chenillette américaine appelée half-track, a transporté l’abbé Launay vers Trun puis vers Fel à la rencontre des américains.
Avec les ponts de St Lambert-sur-Dive, il ne reste que le gué de moissy pour franchir la Dive ce 19 août 1944. C’est sur cet étroit passage que des milliers de soldats allemands, à pied, à cheval, en blindés, s’engouffrent sous les tirs d’artillerie incessants des armées alliées.
Au nord du village de Fleuré en direction d’Argentan, un monument érigé par les habitants le 19 août 1945 rend hommage à la 2e DB et au général Leclerc qui passa plusieurs jours (du 13 au 22 août) à Fleuré.
Le char Sherman “Keren”, appartenait à la 1ere compagnie du 501e régiment de chars de combat de la 2e division blindée, commandée par le général Leclerc. Il est resté là où il a été détruit le 12 août 1944 ; il faisait partie de la colonne commandée par le colonel Warabiot. Trois membres de l’équipage ont été tués dans les combats.
Ce char Sherman, le « Massaouah », appartenait à la 2e DB du général Leclerc, 1ere compagnie du 501e régiment de chars. Le char est pratiquement resté à l’endroit même où il a été détruit le 15 août 1944. Il fut mis en flammes par le tir d’un char allemand, le radio-chargeur eut un pied coupé et le tireur reçut un éclat dans la poitrine.
Monument commémoratif des combats de la 1ère division blindée polonaise.
Cette stèle est en la mémoire du 2nd Lieutenant Chester H. Rice et du 1st Lieutenant Dell P. Hudson, pilotes américains au de la 9th US Army Air Force. Les pilotes décollèrent le dimanche 13 août 1944 de l’aérodrome de Maupertus, près de Cherbourg, dans l’objectif de bombarder les ennemis au sol avec leur groupe. Le 1st Lieutenant Robert McGee, qui commandait le groupe, perdit le contact avec les appareils des deux pilotes. Les chasseurs étaient entrés en collision en vol et s’étaient écrasés, il n’y eut aucun survivant. Le 2nd Lieutenant Rice était âgé de vingt-trois ans, il repose aux États-Unis dans l’Oklahoma. Le 1st Lieutenant Hudson fut porté disparu, son nom figure sur le mur des disparus au cimetière américain de Saint-James, dans la Manche. La stèle a été inaugurée en 1996.
Cette stèle à la mémoire du 2nd Lieutenant Santo Anthony Giamalva, de la 9th US Army Air Force. Il avait décollé le lundi 14 août 1944 de l’aérodrome de Cretteville, pour une mission d’appui à la 3rd US Armored Division. Après avoir fait un appel de détresse, du 2nd Lieutenant Giamalva en raison d’une panne de moteur, le Lieutenant Giamalva perdit de l’altitude. Après avoir tenté un atterrissage d’urgence, l’avion s’écrasa près du hameau du Mesnil-Angot. Le pilote fut tué à l’âge de vingt-deux ans. Il repose au cimetière américain de Saint-James dans la Manche. Sur la plaque, on peut observer le portrait du jeune pilote et une silhouette de son avion. La stèle est également en la mémoire des soldats de la 3rd US Armored Division, tombés pour la libération de Rânes en août 1944. Le 13 août, une patrouille de reconnaissance de la 3rd US Armored Division atteignit Rânes, occupé par l’ennemi. Pendant la nuit suivante, des unités de la 1.SS-Panzer-Division lancèrent une violente contre-attaque au Mesnil-Angot. Les combats contre les SS furent acharnés. Dans la matinée du mardi 15 août, les Allemands se retirèrent, les GI’s entrèrent dans Rânes à midi et éliminèrent les derniers défenseurs. Près de la stèle, un petit panneau rappelle le prix payé par la ville pour sa libération.
Lettre envoyée en 1995 à la paroisse d’Argentan par un ancien soldat allemand, Alfred KUPPER, présent à Argentan et à Tournai-sur-Dives en août 1944 à la fin de la bataille de Normandie.
Un soldat allemand reçoit la bénédiction du curé d’Argentan
Tout ceci s’est passé le 11 ou le 12 août 1944, lorsque, âgé de 21 ans et chef d’une quadruple batterie antiaérienne, j’avais pris position avec une unité motorisée dans la ville d’Argentan avant l’encerclement.
Le lendemain, je reçus la mission ingrate de patrouiller dans les rues d’Argentan avec un camarade placé sous mes ordres afin de découvrir si éventuellement des habitants qui, à l’encontre des ordres de la Kommandantur, n’auraient pas quitté la ville. L’armée redoutait des actes de sabotage ou l’intervention de résistants français…
Téléchargez l’application mobile pour embarquer dans un voyage interactif de 2 heures en 10 étapes, retraçant la fin de la Bataille de Normandie et la libération des communes d’Argentan par les troupes américaines.