Né le 29 novembre 1913 à Cherbourg, il est ajusteur à la SNCF au dépôt d’Argentan. Il est muté au Mans en 1939, puis démobilisé en 1940.
Membre d’un réseau démantelé en 1942, il regagne Argentan, devient membre FTP à Flers, puis responsable de son groupe, avant d’être adjoint du FFI du secteur d’Argentan à majorité cheminote. Lieutenant FTP puis FFI, il mène des actions de sabotage sur le matériel de traction SNCF ; il fait sauter des locomotives et organise des déraillements.
En mai 1944, il s’évade du dépôt en locomotive. Grâce à Albert Giroux, son ami, il se réfugie à Coudehard puis à Saint-Gervais-des-Sablons. Il rejoint la région de Vrigny, de Sarceaux, d’Occagnes, puis de Tanville en avril 1944. Il est alors adjoint d’Etienne Panthou, et sert ainsi avec les résistants du maquis du Bois-l’Evêque, comme guide de la 2e Division Blindée à la Libération de Mortrée-Tanville-Fleuré-Écouché.
À la Libération, suite à un stage à l’école des officiers des Andelys, il est confirmé dans le grade de lieutenant FTP puis FFI, où il reçoit le commandement d’une compagnie au 129e régiment d’infanterie.
Il décède le 21 avril 1987 à Argentan.