« La haine, beaucoup plus encore que l’amour, ça occupe ».
Dans Vipère au poing, Jean, dit Brasse-Bouillon, mène avec ses frères une guerre sans merci contre leur mère, une femme impitoyable et cruelle qu’ils ont surnommée Folcoche.
Ce témoignage vital et incendiaire dynamite les conventions traditionnelles de la relation parents-enfants. Entre fiction et autobiographie, Hervé Bazin écrit une sanglante partie d’échecs, où les membres d’une même famille sont des ennemis mortels.
Le roman est porté au plateau par un acteur seul, alternant un jeu en immersion où il incarne les différents personnages, et une adresse directe au public. En allant à l’encontre de l’institution
traditionnelle de l’amour filial et maternel, cette interprétation amène aussi à s’interroger sur le passage à l’âge adulte et l’influence des parents dans la construction de l’identité.